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Résumé chapitre par chapitre d'Une si longue lettre

Posté par Termita, mise à jour le 03/03/2024 à 11:48:23

- Chapitre 1 : D’abord Ramatoulaye rappelle à Aïssatou les souvenirs qui ont marqués leur enfance. Elle lui parle de l’amitié qui unissait leurs parents et celle qui les unissait elle-même. Ensuite, c’est l’annonce de la mort de Modou FALL et enfin elle parle de Mawdo BÂ, l’ami de Modou FALL.

- Chapitre 2 : Ici, elle parle du deuxième jour du deuil. Le jour où sont arrivés les amis et la famille. Beaucoup de gens viennent présenter leurs condoléances à la famille du défunt.

- Chapitre 3 : C’est le troisième jour. L’aide apportée à la famille. Chaque groupe exhibe sa participation aux frais. Jadis, cette aide se donnait en nature : du mil, du bétail, du riz, de la farine, de l’huile, …etc. Aujourd’hui, elle s’exprime ostensiblement en billet de banque et personne ne veut donner moins que l’autre. Ramatoulaye pense : « encore bien de morts auraient pu survivre si, avant d’organiser ses funérailles en festin, le parent ou l’ami avait acheté l’ordonnance salvatrice ou payé l’hospitalisation.

- Chapitre 4 : Le « mirasse » est expliqué. Ordonné par le Coran, il nécessite le dépouillement d’un individu mort de ses secrets les plus intimes. En ce jour, seuls Dame belle mère, son frère, sa fille Binetou, le vieux Tamsir frère de Modou FALL, l’Imam de la mosquée de son quartier, Mawdo BÂ, Daba et son mari Abdou sont présents. Le paiement d’un salaire à Binetou est continué même après la mort de Modou FALL. Daba avait la liste du contenu de la villa SICAP.

- Chapitre 5 : Ramatoulaye se demande pourquoi Modou a-t-il épousé Binetou. Elle confesse son amour ; elle est mariée depuis trente (30) ans et a eu douze (12) enfants. « L’adjonction d’une rivale à ma vie ne lui a pas suffit. En aimant une autre, il a brûlé son passé moralement et matériellement. Il a osé pareil maniement et pourtant. Pourtant, que n’a-t-il pas fait pour que je devienne sa femme ? », dit Ramatoulaye.

- Chapitre 6 : On parle de la formation de Modou FALL qui est parti en France pour obtenir sa Licence en Droit. Les lettres que Modou FALL écrivait à Ramatoulaye résistant à la tentative des femmes blanches, des fois, il les concluait en rassurant Ramatoulaye en lui disant : « C’est toi que je porte en moi. Tu es ma négresse protectrice. Vite te retrouver rien que pour une pression de main qui me fera oublier faim et soif et solitude. ». mais la mère de Ramatoulaye ne préférait pas Modou et le trouvait trop beau, trop poli et trop parfait pour un homme. Aïssatou et Ramatoulaye étaient des pionnières ou des diablesses que les hommes voulaient posséder.

- Chapitre 7 : Mémoire de la femme blanche qui inspirait à Ramatoulaye et à Aïssatou à sortir hors du commun. Daouda DIENG, le médecin le plus âgé qui est le préféré de la mère de Ramatoulaye, savait forcer les coeurs. Il donnait des cadeaux à Ramatoulaye et à sa mère. Mais celle-ci préférait l’homme à l’éternel complet kaki. Le mariage entre Modou et Ramatoulaye se fit sans dot, sans faste sous les regards désapprobateurs du père de Ramatoulaye et devant l’indignation douloureuse de sa mère frustrée.

- Chapitre 8 : Le mariage controversé entre Mawdo du sang royal par sa mère, tante Nabou ou Seynabou DIOUF, guéléwar de Sine qui croit que l’école française détourne les filles en diablesse qui détournent les hommes du droit chemin. (Le père de Mawdo est mort). Mawdo admirait le père d’Aïssatou qui savait les rites des Djinns pour protéger le métal. Des questions se posent sur l’avenir des jeunes et l’éducation. Il y a des rivalités entre la modernité et la tradition.

- Chapitre 9 : La vie entre Ramatoulaye et Modou FALL : la mère de Modou passait avec ses amies pour montrer la réussite de son fils et pour obtenir de l’argent mais son père venait sans s’asseoir. Il acceptait seulement un verre d’eau et s’en allait après avoir reformulé les prières. Du côté d’Aïssatou, tante Nabou préparait sa vengeance au moment où Aïssatou, son mari, Ramatoulaye et Modou fêtaient le réveillon de noël fêté par plusieurs couples. Le métier de Ramatoulaye et d’Aïssatou comme enseignantes forment une armée noble mais jamais chantée ni décorée.

- Chapitre 10 : Modou est à la tête des organisations syndicales. Il est réaliste. Il ne demande au Gouvernement que le possible. La génération de Ramatoulaye était une génération charnière, l’une domination l’autre d’indépendance. Tante Nabou pensait davantage à sa vengeance.

- Chapitre 11 : Tante Nabou vivait dans le passé sans prendre conscience du monde qui muait. Bien qu’elle ait deux (02) filles, Mawdo est son préféré. Tante Nabou part pour Diakhao, le village de ses ancêtres pour rendre visite à son frère Farba. Elle demanda à ce dernier la petite Nabou sous prétexte qu’elle ait besoin d’une enfant pour meubler son coeur et que celle-là soit son bras droit et ses jambes car elle vieillissait. Or elle voulait l’éduquer pour après l’utiliser dans sa vengeance contre Aïssatou.

- Chapitre 12 : La petite Nabou entrait à l’école française grâce aux soins de Ramatoulaye. Après son certificat d’étude et quelques années au lycée, elle fit le concours d’entrée à l’école des sages femmes d’Etat. Tante Nabou offre la petite Nabou à Mawdo comme épouse sous prétexte d’un remerciement à Farba. Après ce mariage, Aïssatou ne compta plus, tante Nabou ne reconnaissait pas les fils d’une bijoutière. La décision d’Aïssatou fut la rupture avec ses quatre (04) fils. La première mise en abîme est la lettre d’Aïssatou, les livres seront le refuge de celle-là. Elle sort d’école d’interprétariat et elle est nommée à l’ambassade du Sénégal aux Etats-Unis. Mawdo est triste et s’exprime en raison d’être « mâle ». Ramatoulaye est contactée.

- Chapitre 13 : Trois (03) ans après, le drame Ramatoulaye : Binetou, copine de sa fille Daba, est souvent à la maison ; elle annonce son problème. Le dimanche du mariage, Modou, Tamsir, Mawdo et l’Imam sont chez Ramatoulaye ; l’Imam annonce que le mariage est déjà fait. A la fin du dicton de sa mère : « trop beau, trop poli, trop parfait », Ramatoulaye ajoute : « pour être honnête ». Ramatoulaye essaie de cacher son désarroi ; seul Mawdo mesurait la portée de l’événement à sa juste valeur.

- Chapitre 14 : Ramatoulaye apprend les détails du mariage : Binetou est d’une famille « Ndol » (pauvre). Ramatoulaye pense à partir (come Aïssatou), mais elle compte les femmes qu’elle connaissait qui étaient abandonnées ou divorcées. Sa voisine Farmata la griotte, l’encourage à partir. Elle pense à la dépression nerveuse et à Jacqueline, une ivoirienne qui s’est mariée avec Samba DIACK et qui est protestante. Elle croyait avoir une boule à la poitrine et on ne trouvait rien, elle est amenée à l’hôpital de Fann. L’avertissement aux médecins : les maux…prennent racine dans la tourmente morale. Le chef de service de neurologie explique à Jacqueline qu’elle est simplement déprimée et l’encourage à vivre ; Jacqueline a trouvé le noyau de son mal et l’a combattu. Ramatoulaye choisit de rester pour Daba et sa famille ; Modou oublie sa famille.

- Chapitre 15 : Ramatoulaye compare la petite Nabou et Binetou qui a plus de sympathie pour la première qu’elle trouve comme Aïssatou et Ramatoulaye. Ramatoulaye rejette la notion que Binetou a ensorcelé Modou et accepte la réalité et parle de la tension entre Modou (loup de la bergerie), Binetou, Daba et son fiancé.

- Chapitre 16 : Ramatoulaye survivait et se conforte par le cinéma et la radio ; elle a eu une rupture sans en avoir pris l’initiative puis que Modou l’a abandonnée. Elle appelle à un autre pour remplacer Modou. Aïssatou luis achète un Fiat 125 crème la liberté pour Ramatoulaye et ses enfants ; l’amitié a des grandeurs inconnues de l’amour ; Modou et beaucoup d’autre ne croient pas qu’une bijoutière ait du coeur et puisse acheter une voiture.

- Chapitre 17 : Ramatoulaye souffle, en évoquant son histoire et celle d’Aïssatou. Elle éprouve la même douleur qu’autrefois. Aïssatou comprend que la vie n’est pas lisse… nul mariage n’est lisse, mais Ramatoulaye s’interroge et essaie de trouver ses fautes et les causes de la séparation : Aïssatou répondra et les inclinations naissent de rien mais Ramatoulaye admet qu’elle reste fidèle à l’amour de sa jeunesse et qu’elle pleure Modou et n’y peut rien.

- Chapitre 18 : Le quarantième (40e) jour du deuil : Tamsir propose de se marier à Ramatoulaye ; cette dernière prend sa revanche et décide de parler : elle annonce qu’elle a un coeur, une raison (et qu’elle n’est pas un objet) que l’on se passe de main en main, le mariage est pour elle un acte de Foi et d’amour.

- Chapitre 19 : La première visite de Daouda DIENG, maintenant Député à l’Assemblée nationale. Ils parlent de la politique (il n’y a que quatre femmes à l’Assemblée), la voix de Ramatoulaye captive Daouda plutôt que ses idées. Après vingt (20) d’indépendance, le rôle des femmes est toujours minime. Daouda insiste sur les difficultés de développer un pays. Daouda reviendra le lendemain puisse qu’il a un autre sujet et il ne peut pas parler librement.

- Chapitre 20 : Ramatoulaye réjouit à être une femme prenant un bain purificateur. Daouda revient et (pour la deuxième fois de sa vie) demande la main de Ramatoulaye. Elle se sent ivre, mais ne répond pas. Daouda lui donne un jour à y réfléchir. Farmata le trouve fort et riche.

- Chapitre 21 : Ramatoulaye parle de la discorde entre le coeur et sa raison. Son coeur n’aime pas Daouda, mais sa raison l’apprécie. Elle envoie Farmata au cabinet médical de Daouda avec une lettre de réponse. Farmata jubilait le contenu de la lettre. La deuxième mise en abîme de la lettre de Ramatoulaye à Daouda : Abandonnée à cause de la polygamie, elle ne peut pas se permettre d’en faire partie et demande à Daouda d’accepter son amitié. Daouda écrit une réponse simple : « Tout ou rien, à Dieu ». La diatribe de Farmata, incroyante ; Ramatoulaye se refusait une fois de plus à la facilité pour (son) idéal. Il y avait d’autres offres et d’autres refus et Ramatoulaye a une réputation de lionne. Daba et son mari par constat d’huissier, prennent contrôle de la villa SICAP et l’achètent. Dame belle-mère ne veut pas déménager, mais Daba, comme tous les jeunes est sans pitié et accuse Dame belle-mère d’être coupable de tout. Binetou est indifférente puis qu’elle était déjà morte intérieurement depuis son mariage avec Modou.

- Chapitre 22 : Ousmane, son fils cadet, donne à Ramatoulaye une lettre d’Aïssatou qui annonce arrivée demain. Ramatoulaye fait un discours sur la supériorité de l’amitié sur l’amour. Mawdo FALL dispute avec son professeur de philosophie qui ne permet pas qu’un noir soit à la première place de cette classe et Jean Claude y est mis. Daba entre dans le débat. Ramatoulaye réfléchit aux jeunes et au mariage de Daba et son mari (Abou) qui sait cuire aussi bien qu’elle. Elle parle de ses enfants qui se débrouillent bien et Mawdo Bâ qu’elle peut réveiller à n’importe quelle heure pour aider ses enfants.

- Chapitre 23 : Le « trio » d’Arame, Yacine et Dieynaba, les trois filles qui ressemblent à Ramatoulaye se mettent à l’épreuve : elles fument, portent des pantalons et peut-être elles boivent. Ramatoulaye pense à la dégradation des moeurs.

- Chapitre 24 : Ses fils Aliou et Malick étaient renversés par un conducteur de cyclomoteur en jouant au football ; Aliou lui dit qu’il n’a pas de terrain de football dans le quartier. A l’hôpital, Mawdo s’occupe des deux. Aïssatou (FALL) est enceinte mais Ramatoulaye ne le sait pas encore. C’est Farmata qui la prévoit. Ibrahima SALL est le père de l’enfant. Il est étudiant en Droit à l’Université. Ramatoulaye réfléchit au rôle de la mère (on est mère pour comprendre l’explication). D’abord furieuse, Ramatoulaye demande du courage à Dieu et elle décide d’aider et de protéger sa fille.

- Chapitre 25 : Pas de lettre 25 !

- Chapitre 26 : Ibrahima arrive (à l’heure) chez Ramatoulaye pour demander la main d’Aïssatou Fall. Il dit que sa mère s’occupera de l’enfant lorsqu’ils continueront leurs études. Ramatoulaye s’inquiète qu’Aïssatou Fall soit renvoyée, mais l’enfant naîtra en pleine vacances. Ramatoulaye pense à l’inégalité de la situation de sa fille et à celle d’Ibrahima qui ne risque pas d’être renvoyé.

- Chapitre 27 : Ramatoulaye envie son amie Aïssatou de n’avoir eu que des garçons et décide enfin d’aborder les problèmes d’éducation sexuelle : « J’insiste pour que mes filles prennent conscience tout même de la valeur de leur corps. Chaque fille fait de sa vie ce qu’elle souhaite ».

- Chapitre 28 : Aïssatou arrivera demain ; Ramatoulaye réfléchit aux irréversibles courants de la libération de la femme qui fouette le monde et elle réjouit chaque fois qu’une femme émerge de l’ombre. Elle croit à l’inévitable et nécessaire complémentarité de l’homme et de la femme et à l’amour le joint naturel entre les deux êtres. Elle se rend compte que de l’harmonie de couple … naît la réussite familiale et la réussite d’une nation passe donc irrémédiablement par la famille. Aïssatou arrivera demain sans ses fils. Ramatoulaye imagine ce qu’elle portera. Malgré les déceptions et humiliations, l’espérance (lui) habite et elle ira à la recherche du bonheur. Tant pis pour Ramatoulaye si elle a encore à écrire à Aïssatou une Si longue lettre …


Posté par Khadim ngom

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Posté par Claude

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