Posté par Termita, mise à jour le 29/02/2024 à 15:49:39
Socrate aurait répondu aux affirmations de Kierkegaard comme suit : la vérité la plus importante est radicalement individualiste et subjective, que la conversation rationnelle ne mène nulle part, que la foi est la seule solution au problème du bonheur, et que la foi transcende et même annule la moralité, en remettant en question ce que comprennent les caractéristiques de la philosophie de Kierkegaard. Il comprend que de nombreuses questions n’auront pas de réponse, mais qu’elles finiront par amener la personne à examiner sa vie à travers une auto-exploration de la vérité. De plus, il passerait en revue certains facteurs qui composent le bonheur, tels que l'amour et la justice, qui font partie de la foi. Il serait sûrement également d’accord avec l’idée selon laquelle la foi est indépendante de la moralité. Socrate va au-delà de dire que la vérité importante est plus qu'une expérience fondamentalement autonome, il dirait que la « vérité universelle » est la véritable connaissance de la vérité d'autrui. Se faire examiner leur vie pour savoir comment ils devraient la vivre. Pourtant, pour parvenir à une connaissance authentique, Socrate se demande si la connaissance des dieux ou de Dieu précède la connaissance de la piété ou si elle est influencée par la compréhension humaine. En essayant de trouver quels sont les concepts clés ; la foi, la piété, le bien et le mal signifient, et quelles que soient leurs définitions universelles, il serait obligé de faire face à la rationalité humaine. Dans sa déclaration selon laquelle les hommes sont comme des dieux parce qu'eux aussi se disputent sur le juste, le noble et le mauvais, Socrate demande pourquoi ces vertus sont-elles discutées, pour commencer ?